Le grand enseignement de l’anthropologie médicale est que la culture locale influe sur la signification que l’on donne à des sensations corporelles –le fait, par exemple, qu’on les interprète comme des symptômes, des signes de maladie– mais aussi sur ce ressenti corporel lui-même», synthétise l’anthropologue Tanya Luhrmann
Le ressenti corporel de la ménopause est aussi culturel | Slate
« Chez les femmes au foyer des classes moyennes ou supérieures, pour qui la ménopause est associée à la vieillesse et à la perte de la féminité, les symptômes sont plus intenses. Alors que les femmes qui ont une identité professionnelle valorisée et travaillent ou arrivent à la retraite n’y prêtent guère attention. »
«La ménopause est un point d’accroche de la domination masculine» Daniel Delanoë, anthropologue.
La ménopause n’est pas une malédiction. C’est une construction historique récente.
« La ménopause est un phénomène biologique universel ; sa représentation sociale ne l’est pas. »
Extrait de l’émission en lien ci-dessous : les hommes aussi ont des cycles, mais si ! Et il semblerait qu’ils aient aussi pour certains, un genre de ménopause : petite déprime, petite bouée, baisse de désir, bouffées de chaleur ; et tout ça à cause de ces maudites hormones. D’ailleurs Elise Thiébaut remarque que « On dit sans cesse à une femme qui est de mauvaise humeur qu’elle a ses ragnagna. Mais quand un homme est en colère, personne ne songerait à lui dire qu’il fait peut être un petit pic de testostérone.«