être re-sensible

« Comment s’incarner dans un monde en mutation ? »

« Et si déployer autrement notre attention, notre souffle, nos mouvements, nos états de conscience, pouvaient renouveler nos relations au vivant et au réel ?
Et si, face au dérèglement climatique, à ses impacts sociétaux et sanitaires, aux militances que ceux-ci peuvent générer, la re-sensibilisation pouvait être une voie politique ?


Si la question des récits est cruciale pour inspirer d’autres imaginaires tournés vers la résilience, celle des expériences physiques l’est tout autant pour éprouver nos capacités d’agir, pour faire corps individuellement et collectivement. « 

 » Il s’agit de redéfinir le concept de corps, de ré-ensemencer ce qui, depuis la perception, la sensation, constitue le terreau d’une connaissance incarnée, d’une empathie kinesthésique qui mobilise tous les sens et donne du sens à nos mobilisations.

Qu’en est-il de notre capacité à être « physiquement » au monde, à la fois occupé·es par un mental survalorisé et sollicité·es par les stimuli des écrans et des médias qui encombrent nos canaux de perception?
Face aux changements, l’humain devra probablement se relier à des compétences négligées. Regagner ce champ du sentir pourrait-il soutenir nos re-positionnements dans cette crise que nous traversons ? (Est-ce seulement une crise ?) »

podcast du collectif de la turbine – épisode 1

l’attention

“Ce que je vois me cache ce que je ne vois pas” : Cette phrase de l’artiste Johann Le Guillerm, entendue il y a quelques années, m’a fait réaliser que mon attention est biaisée. Pourquoi est-ce que l’on voit ce qu’on voit ? Est-ce qu’on peut s’entraîner à percevoir ce qu’on ne perçoit pas au premier regard ? »

tous les extraits de textes proviennent du blog de la turbine

conception, écriture : Mélanie Jouen

co-réalisation : Mélanie Jouen & Julia Passot

montage sonore : Sofia Pavanini

la turbine : le projet

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