« Nos résultats suggèrent que l’augmentation des apports alimentaires est une réponse physiologique au manque de sommeil, afin d’apporter l’énergie nécessaire au maintien de la vigilance supplémentaire. Mais quand la nourriture est facilement disponible, la consommation dépasse les besoins » Le Monde des sciences
Privation de sommeil et obésité :
« Dans de nombreux pays l’obésité devient un problème de santé publique qui croît au fur et à mesure des années, de nombreuses études scientifiques ont étudié les liens entre sommeil et obésité.
Entre toutes ces études, nous pouvons notamment citer celle de Locard en 1992, qui a permis de mettre en évidence une relation négative entre la durée du sommeil et l’obésité chez l’enfant : moins l’enfant dort, plus il grossit. Cette relation inverse entre la durée du sommeil et le poids a été confirmée lors d’études épidémiologiques sur de grande population.
Une autre étude, menée par le Pr Van Cauter aux USA, a mis en évidence que les personnes ayant une durée de sommeil de 5 heures souffraient d’une altération du métabolisme glucidique. La durée de sommeil recommandée chez l’adulte est de 7 à 9h en moyenne. Dormir moins que la durée de sommeil dont on a besoin a des conséquences sur le métabolisme en modifiant les hormones qui régulent le poids. Ainsi, la privation de sommeil fait baisser la sécrétion de leptine dont le rôle est de diminuer la prise alimentaire et d’augmenter la dépense énergétique, et augmente la ghréline qui stimule l’appétit. Au bout du compte, on grossit !
Il existe donc bien un lien entre obésité et manque de sommeil. »